Sur la route vers Pudahuel, d’où je prends mon avion, j’ai senti que quelques morceaux de mon coeur ce sont détachés au vol. C’est comme si je me réveillais d’un moment d’inconscience, mais en pleine conscience. La fin d’une aventure et le début d’un amour incondtionnel pour moi-même. En ce jour de pleine lune, je retourne au pays, pour entâmer le nouveau cycle de mon voyage, celui de mon existence.
Durant mon trajet d’avion, j’ai ressenti un vide. Mon identité chilienne devra continuer d’exister à travers la musique donné par un ami, les contacts avec les gens et la fin d’un projet de photos. Je n’arrive pas à sortir un seul mot d’anglais! J’ai été obligée de parler en espanol au douanier américain. Je suis impreignée. Ca me tue et ça me fait sourire à la fois. Je gère la nouvelle moi, bi-identitaire.
J’ai l’intention de me remplir de nouvelles choses, de ne pas laisser vivre ce vide. Il a façon de le rendre efficace, et plein de beauté. Observer notre réalité, comme un spectacle.
C’est avec le sentiment d’avoir une famille à 13h de chez moi, je me sens plus que jamais citoyenne du monde.
Buena onda.